installations

INTERFACE 2

D’un côté les murs,

de l’autre nous.

Entre les deux,

des poteaux,

et une toile.

Ou un trou.

Ou un chemin.

Une devinette ?

Un tableau ?

Un point de vue ?

Tout se tient,

donne-moi la main,

allons voir de l’autre côté.

Exposition organisée par la Galerie Angle d'art pour les 50 ans du Centre Elsa Rustin à Bagnolet.

https://angledart-bagnolet.fr/

Cette année l'installation pour les vœux du Maire de Nanteuil les Meaux était sur le thème de l'arbre.

Dans l'entrée, j'ai fait un dessin au sol représentant un faisceau de branches partant de l’axe central délimité par le tapis rouge.

Avec la lumière: 

En noir et blanc pour le plaisir: 

Au plafond de la salle, j'ai fait trois motifs suspendus à base de plaques polycarbonates bleues.

De par le matériau, bleu et semi transparent, en plus de l’idée des cernes des arbres, le dessin rappelle également les ronds dans l’eau et par extension parle du cycle de l’eau, des changements climatiques et donc de la nécessité du développement durable.

Vues d'ensemble:

 Le motif central: 

 Le motif en demi cercle: 

 Le motif à l'entrée:

Enfin en fond de scène, j'ai dressé un arbre en planches de bois brut: 

 Dernières photos de l'installation avant le démontage.

Par chance le soleil était au rendez-vous et jouait avec la vague bleue.

Sur deux mois, l'installation a très bien résisté aux grandes bourrasques qui ont soufflé tout l'été. 

Par contre les polaroïds de la fresque se sont effacés à la lumière créant au passage des graphismes intéressants:

un gendarme est monté dans ma machine, j'espère qu'il a fait un beau voyage.

Et j'ai eu droit à un article dans la Marne:

VINGT MILLE LIEUES SOUS LES ARBRES: appel à projet autour de l'univers de Jules Verne et de la photographie de cette époque.

J'ai proposé le projet HORS CADRE OU LE VOYAGE INTERIEUR composé de deux installations:

Hors-cadre ou le voyage intérieur : PROJECTION

Une fresque au mur représente une machine à voyager imaginaire, dans l’esprit de celles de Jules Verne.

Les visiteurs sont invités à participer à la fresque en faisant évoluer l’univers dans lequel évolue la machine. Le principe étant que chacun fasse un selfie ou une photo à travers un des cadres du parc, l’imprime et la colle sur le mur.

Hors-cadre ou le voyage intérieur : IMMERSION

L’idée est de créer un sentiment de plongée dans un univers, une immersion, de la même manière que Jules Verne nous embarque dans ses aventures littéraires.

Les vagues de rubalise peuvent être interprétées autant comme des vagues, ce qui nous plonge sous l’eau, autant comme des nuages, ce qui nous projette dans le ciel.

Avec les ombres portées au sol par la lumière naturelle, l’installation aura un effet miroir qui accentue le sentiment d’immersion.

D’autre part, la rubalise étant en partie transparente, le public peut aussi jouer avec les silhouettes.

Les cadres rouges sont autant de portes d’entrée ou de sortie dans ce décor bleu. Ils viennent proposer et symboliser une vision propre soit sur le monde extérieur, soit sur le monde intérieur en jouant avec l’idée du sujet en questionnant les visiteurs : pourquoi ces cadres sont là, à quoi servent-ils, peut-on les utiliser ?

Et voilà le résultat:

J'y exposerais mes installations paysagères.

Scénographie pour la cérémonie des Vœux du Maire de Nanteuil les Meaux.

Pour ce projet, j’ai pris l’idée du développement dans ses multiples sens, sans l’attacher à une action particulière mais plutôt comme un processus global.

Dans l’entrée, le développement est traité comme un déroulement, celui d’une ligne, qui devient volume au fur à mesure de sa progression.

Dans la salle:

Au plafond de la salle et sur le mur de séparation, le développement prend la forme d’un réseau en expansion, symbolisé par des lignes qui prennent appui sur des points de rencontre pour continuer leur progression.

Cette trame, peut s’interpréter de mille manières et représenter autant un réseau routier que des connections numériques, en privilégiant l’idée d’un zoom sur un instant T, sachant que le mouvement est toujours en cours.

En fond de scène derrière le pupitre, le développement est traité à travers l’idée de rayonnement.

Ce rayonnement prend la forme d’un dessin concentrique et éclaté, qui traduit l’idée de transmission et d’éclairement.

Pendant la cérémonie (Merci Michel Loichot pour ces photos):